Les brumes de l'oubli





J'ai, il y a longtemps déjà, animé une rubrique de ce nom, dans un fanzine depuis lors disparu, oublié, du nom de " Coup critique ". Elle devait faire resurgir des brumes ci-dessus des jeux oubliés à tort. En voici quelques-uns.
Et dans le même ordre d'idées, allez voir la rubrique jumelle de celle-ci pour les wargames : "Le brouillard de la guerre"
 
 
 

Jorune, pour son nouveau monde, ailleurs. (Page à part) Bushido, pour un autre monde sur notre planète
Empire galactique, pour son monde interstellaire (Page à part) Légende, pour son ambition technique et historique (Pages à part)
Morrow project, pour son réalisme militaire Animonde, pour son monde romantique (Page à part)
L'ultime épreuve, le monde de la simplicité   Mega, tout le monde, tous les mondes

 
 
 

Le réveil brutal : Morrow project.

Pour le fun : "Morrow project". Le thème n'a rien de très passionnant : vous êtes des soldats mis en hibernation par l'organisation éponyme du jeu (séquence culturelle. Éponyme, cela veut dire ici : qui donne son nom au jeu), et vous émergez des siècles après la guerre nucléaire, dans une Amérique retombée dans la barbarie. Vous êtes surarmés et surentrainé, allez apporter la civilisation à ces barbares ! Mais je me rappelle encore des règles de combats, les plus réalistes qu'il m'ait été donné de voir dans le domaine des armes à feu. Cela a sans doute un rapport avec le fait que le jeu a été écrit par des militaires américains...

Finalement, ce jeu n'est pas si oublié que ça : l'éditeur Timeline vient de réapparaitre et prépare une nouvelle édition, tout en vendant ce qui lui reste des éditions précédentes !

http://www.thesupplybunker.net/morrow.htm

Un jeu nippon ni mauvais (désolé) : Bushido

" Bushido ", le jeu encore aujourd'hui ultime sur un sujet peu exploité et pourtant fascinant, le Japon médiéval. Des règles un peu complexes, marque de fabrique de l'éditeur FGU, une présentation pas très aérée, mais quel rendu du contexte ! On peut vraiment s'y croire, se dépayser, et c'est fabuleux. L'honneur peut être plus important que la vie. Pour une fois que les persos n'agissent pas comme de pragmatiques enfoirés, sans aucune moralité. Et la reconstitution historico-fantastique est excellente, même si, pour faciliter certaines libertés, les auteurs prennent soin de préciser que leur "Nippon" n'est pas le Japon historique.
Le vocabulaire japonais est bien présent, et aide au dépaysement. De même que les armes aussi diverses qu'exotiques : voyez ici pour une panoplie.

Les origines du JDR français : L'ultime épreuve.

"L'ultime épreuve",suivi des "Chroniques de Lynaïs". Quand même, oublier de parler du plus ancien jeu de rôle français, ce serait impardonnable. Surtout s'agissant d'un jeu simple et facile d'accès, agréablement approfondit par le supplément "Chroniques de Lynaïs"
Je fais partie d'une association (Rêves de jeux, organisation de centre de vacances "jeux de simulations") dont certains des fondateurs ont travaillé pour jeux actuels, au développement prévu de ce JDR. L'un d'entre eux vient de me remettre un scénario complètement rédigé et illustré, qui devait être le suivant publié pour "L'ultime épreuve", quand l'éditeur a abandonné le jeu.
Moi-même, j'avais fait partie des testeurs de ce scénario, "Sur les traces de Colvenn", et il était vraiment bien pour l'époque. De plus du matériel supplémentaire pour le jeu, symbolique du pendentif en couverture, etc. était également en préparation.
Allez, vous prendrez bien une petite carte du monde. En plus, en bordure de la carte, vous trouverez les illustrations évocant les six peuples principaux du monde.

 

Tout et n'importe quoi : Mega.

Et voici "Mega", le jeu des messagers galactiques publié à l'origine par le défunt mensuel "Jeux et stratégie", repris par "Casus Belli". Un jeu qui promettait de pouvoir jouer dans tous les univers, ce que je trouve personnellement être une faiblesse, mais qui permet parfois de sortir des scénarii étranges et merveilleux, inclassables.
Je fantasme encore parfois sur ce scénario pour la version 1 ou 2, je ne sais plus, où les personnages ont l'occasion d'entendre le muezzin faire l'appel à la prière en gaélique dans la dernière ville anglaise, au nord de l'Écosse, assiégée par les zoulous en pirogues volantes ! Je l'ai lu, je ne pourrai donc pas le jouer, snif ! (Illustration ci-contre).

http://welcome.to/comega

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