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Oh Hapis, lève-toi, fait entendre ta voix...
Enroulez votre pagne de lin fin autour de
votre taille, ornez votre cou de votre plus beau pectoral, et voyagez
avec nous sur le Nil, à l'époque où le soleil s'appelait Ré.
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Le dernier des jeux de la gamme Légende n'était
pas le moins original : l'univers choisi était celui de l'Egypte
des Pharaons. Je ne connais guère qu'un ou deux autres jeux sur
cette civilisation d'une durée étonnante. Pensez que la culture
en question n'a réellement disparue qu'aux premiers siècles
de notre ère, plus de trois mille ans après que les hiéroglyphes
aient permis d'écrire leur histoire.
Songez à notre culture aujourd'hui et à
ce qu'il en était il y a 3000 ans : en Europe, c'était l'age
du bronze, je crois. Que de changements sur cette période, alors
que la culture de l'Egypte pharaonique, en évoluant, est restée
fondamentalement elle-même pendant un temps équivalent. |
Alors pourquoi ne pas aller dans la vallée du dieu-fleuve
Hapis, à l'époque où le soleil s'appelait Ré,
pour visiter Memphis et Thèbes, et être initié aux
mystères d'Isis ?
Oui, ils ont des illustrations sympa, et encore celle-ci
est habillée, par rapport aux danseuses et autres servantes souvent
vêtues en tout et pour tout d'une ceinture de perle (!). D'ailleurs, je vous
propose une petite page d'illustrations
tirées du jeu.
Mais si les illustrations ne sont pas toujours de cette
qualité, l'ensemble était bien fait, et correctement édité,
sauf cette idée saugrenue d'y ajouter une BD médiocre et
inadaptée à la période égyptienne concernée.
Tout cela portait le prix du jeu à plus de 260f, bien trop quand on
pense qu'en même temps Oriflam sortait "Runequest",
(allez voir ma page sur lui) un jeu de légende,
très attendu, à 230f. Le choix des clients était vite
fait...
Le seul moment où l'on a réussit à
le vendre (à la boutique "Jeux Descartes" de Lyon), c'est quand
on a ouvert les boites, sorti les BD qui ont été vendues
à part. Alors on pouvait baisser le prix et enfin vendre ce jeu
qui le méritait. Mais la BD nous restait sur les bras... |
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